An palan de PRES,gade ki jan ROBERSON GEFFRARD ki konn patisipe lan denye VWAYAJ "PER DIEM" Jovnel BANNANN yo ap kouvri evenman yo.
PRES GNBis lan ,lan yon CHANM A EKO,youn ap repete sa lot ap di;lan yon MONN ki chanje.
Depi lan komansman 2016,NEW YORK TIMES ap pale de MOUN ki ap VOLO ELEKSYON ann AYITI .Eleksyon ki te bay SWIT MIKI an,ak ELEKSYON GANSTE BERLANGER an ki te bay JOVNEL BANNANN.
GEFFRARD limenm ap kontinye pale de MOYIZ JAN CHAL ki te lan 3zyem PLAS ,MARIZ NASIS lan 4yem PLAS.
ADYE WI WA:
Fanmi lavalas et Pitit Dessalines rejettent l’appel au dialogue du chef de l’État
Publié le 2017-10-25 | Le Nouvelliste
National -
L’aile dure de l’opposition politique n’en démord pas. « Jovenel Moïse doit partir pour laisser la place à une équipe de transition et un Conseil sur le dialogue national ». Fanmi Lavalas, le parti de Jean-Bertrand Aristide, et Moïse Jean-Charles, leader de la plateforme Pitit Dessalines, rejettent l’appel au dialogue du président de la République et annoncent d’autres mouvements de protestation pour, ont-ils dit, forcer Jovenel Moïse à quitter le pouvoir.
« Aucun dialogue n’est possible avec Jovenel Moïse. Fanmi Lavalas ne le reconnaît pas comme président du pays », a affirmé Schiller Louidor, membre du directoire de Fanmi Lavalas, arrivé en quatrième position lors de la dernière présidentielle avec sa candidate Maryse Narcisse. Selon le parti de Jean-Bertrand Aristide, M. Moïse, le chef de l’État, « n’a ni titre ni qualité pour convoquer le dialogue… ».
Jovenel Moïse « n’est pas un élu, c’est un président nommé », a indiqué Schiller Louidor annonçant la poursuite de la mobilisation pour, a-t-il dit, forcer Jovenel Moïse à quitter le pouvoir. Fanmi Lavalas a fait savoir qu’« après le départ de Jovenel Moïse, on va prioriser les états généraux avec la transition qui va se constituer… ».
Moïse Jean-Charles, leader de la plateforme Pitit Dessalines, fer de lance des manifestations antigouvernementales, a déclaré que l’appel au dialogue lancé par le chef de l’État arrive trop tard. Il a rappelé que lors de la première manifestation il était question uniquement du budget 2017-2018. « Il ne nous a pas entendu et il a préféré publier le budget tel quel. Aujourd’hui, on réclame son départ… », a-t-il dit au Nouvelliste.
L’ancien candidat à la présidence arrivé en troisième position considère que le chef de l’État est déjà hors-jeu. Après la réussite de la manifestation du mardi 24 octobre alors que le gouvernement l’avait interdit, Moïse Jean-Charles estime que c’est lui qui a aujourd’hui le pouvoir de convocation.
« Nous préparons actuellement l’après-Jovenel. Il n’y aura pas d’élections après son départ. On va mettre en place les états généraux qui réévalueront tout le système de l’État. Dessalines nous avait donné un pays, mais nous autres, nous allons repenser la nation… », a fait savoir l’ancien candidat à la présidence.
Il a annoncé d’autres manifestations pour le 30 octobre, le 31 octobre et le 2 novembre. Il menace d’aller manifester directement devant les résidences privées des membres du gouvernement et des parlementaires qui ont voté la loi de finances.
« La meilleure façon de résoudre les problèmes du pays, c’est le dialogue. Le dialogue permanent », avait déclaré dimanche dernier le président Moïse sur Radio Magik 9. « Mes frères et sœurs qui sont dans la rue, vous avez un président qui est prêt à dialoguer. Mais aussi un président qui ne peut pas attendre avant de commencer à travailler. Je serai toujours au travail sur le terrain et toujours prêt à dialoguer », avait-il dit.
Jovenel Moïse avait annoncé pour la mi-novembre les états généraux sectoriels de la nation sur les partis politiques, sur la fiscalité, sur l’université, sur l’énergie… « Nous allons parler sur tous les sujets qui bloquent le pays depuis les 214 ans de notre indépendance », a-t-il dit.
Le chef de l’État a reconnu que les 400 000 électeurs qui n’avaient pas voté pour lui lors des dernières élections ont le droit de manifester. Cependant, il faut respecter les droits de ceux qui ne manifestent pas, a-t-il réclamé.
Par ailleurs, les autres partis politiques, environ une cinquantaine, qui dialoguent avec le président notamment sur la question de financement public, multiplient les rencontres, eux, avant de soumettre au chef de l’État leur accord sur la meilleure façon de financer les organisations politiques.
Robenson Geffrard
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