Castro s'en prend au pillage des cerveaux
La Havane (AFP, vu dans l'edition du 20 juillet 2007 du Devoir) -- Fidel Castro a dénoncé mercredi le «pillage des cerveaux» des pays pauvres par les pays développés, dans une nouvelle chronique publiée à la une de la presse officielle, à quelques jours du premier anniversaire de son grave accident de santé.
La fuite des cerveaux vers les pays développés a créé un «apartheid scientifique» dans le monde, accuse Fidel Castro dans une longue analyse, dont la résolution à ses yeux est «aussi importante pour le destin de l'humanité» que «la crise du changement climatique».
«Entre 1960 et 1990, les États-Unis et le Canada ont accueilli plus d'un million d'immigrants, professionnels et techniciens», indique-t-il en citant les chiffres de la Banque mondiale.
«Plus de 70 % des programmateurs» du géant américain Microsoft «sont originaires d'Inde et d'Amérique latine», note Fidel Castro selon qui, en Amérique latine, «plus de 70 scientifiques ont émigré chaque jour en moyenne» vers les États-Unis, le Canada et la Grande-Bretagne au cours des 40 dernières années.