MAK;
Pa konprann ke mesye WASHINGTON si KONPETAN ke sa.
Si se te sa ,NEG tankou CLINTON ,OBAMA elt.. pa ta plede ap MACHE pou bay de peyi tankou GUATEMALA,CHILI,AJANTIN ESKIZ.
Denye VWAYAJ ke OBAMA te fe lan AJANTIN ,non selman li te eskize GOUVENMAN AMERIKEN ,misye di l ap bay DOKIMAN pou yo kontinye mete KOUDETAYIS POUTCHIS TOUYADO ,anba KOD.
De MOUN ke GOUVENMAN AMERIKEN an t ap APIYE.
AMERIKEN yo te met kontinye voye monte ,fe PLAN jan yo vle ,se pou PATRIYOT AYISYEN yo di yo ale yo LA PRIT .
Fo k pa gen ELEKSYON KOKEN ann AYITI anko ;se pou PAJ SA A VIRE.
Epi OBAMA,KERRY elt,,gen mwens ke 1 AN y ap fe sou POUVWA a.
Se pou yo pa OKIPE yo ,pou PEYI DAYITI gen yon CHANS.
Nou pa bezwen ke se lan 15,20 AN yon GOUVENMAN AMERIKEN ap vin fe AYITI ESKIZ paske yo te MARANDE ak VAKABON!
http://rfi.fr/ameriques/20160323-obama-polemique-presence-24-mars-argentine-dictature
Obama éteint la polémique sur sa présence ce 24 mars en Argentine
Par RFI Publié le 23-03-2016 • Modifié le 23-03-2016 à 23:36
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Le président américain, Barack Obama prononçant un discours à Buenos Aires, le 23 mars 2016.
Second jour de la visite de Barack Obama en Argentine. Les Argentins commémorent jeudi 24 mars le 40e anniversaire du putsch qui avait installé au pouvoir une dictature qui a tué des milliers de personnes. Avec le soutien du gouvernement américain de l’époque. Mais ces temps sont révolus, comme l’a dit Obama mercredi après avoir manifesté son amitié à son hôte Mauricio Macri. Le président américain a su trouver les gestes pour répondre à ceux qui s’indignaient de sa présence en cette journée marquée par la mémoire.
De notre correspondant à Buenos Aires, Jean-Louis Buchet
Barack Obama devait-il venir en Argentine ce 24 mars, quarantième anniversaire du coup d’État de 1976 ? Pour le prix Nobel de la Paix Adolfo Pérez Esquivel, la réponse est non. « Le 24 mars, c’est la mémoire d’un peuple. Et ce peuple ne doit pas subir des interférences, même de la part d’un chef d’État, et surtout s’il s’agit du président des États-Unis, un pays qui a été responsable des dictatures en Amérique latine. Je ne dis pas qu’il ne doit pas venir, mais que le 24, il ne vienne pas. »
Le 24 mars est une journée sensible pour de nombreux Argentins. Et, compte tenu du soutien des États-Unis à la dictature, quand la visite du président américain a été annoncée, certains ont parlé de provocation. En réalité, soucieux d’apporter rapidement son soutien à la politique d’ouverture du président Mauricio Macri, Obama n’avait trouvé d’autre possibilité que de venir après son voyage à Cuba, donc les 23 et 24 mars.
La déclassification d'archives a joué
Mais la polémique s’est largement atténuée depuis que le gouvernement des États-Unis a fait savoir que Barack Obama avait décidé de lever le secret-défense sur les archives américaines de la dictature. Une avancée reconnue par les défenseurs des droits humains et un geste que salue la ministre des Affaires étrangères Susana Malcorra : « Je crois que le geste d’ouvrir et de déclassifier les archives est très important, et je pense que le dialogue avec les organisations des droits de l’homme pourra lever les derniers malentendus, d’autant que ces dernières reconnaissent que c’est une avancée et, je crois, une avancée importante. »
De plus, Obama et Macri rendront hommage aux victimes de la dictature ce jeudi matin, au Parc de la Mémoire, en compagnie de la présidente de l'association des Grands-Mères de la place de Mai, Estela de Carlotto. Pour Nora Hochbaum, la directrice de cette institution où les noms des disparus sont gravés sur des murs en granit, c’est important : « Je pense que c’est une visite très importante d’un point de vue politique et je crois que la déclassification des archives par les États-Unis est un geste significatif, comme l’ont reconnu les organisations des droits de l’homme, qui sont favorables à la venue du président Obama au Parc de la mémoire et à ce qu’il soit reçu ici. Et je vais l’accueillir en leur nom, en compagnie de représentants de certaines de ces organisations. »
L'après-midi, lors de la traditionnelle manifestation du souvenir, place de Mai, certains s’en prendront à Obama. Mais, sauf incident grave, cela ne devrait pas entacher le bilan de la visite du président américain, qui sera alors dans les Andes du sud, à 1500 kilomètres de la capitale