La suite...
On peut adopter la stratégie de l'autruche ou , au contraire , se retrousser les manches et entreprendre le grand ménage dont Haïti a besoin en opérant , ce que plusieurs lecteurs pourraient qualifier de virage à droite, ou ce que Kerlens Tilus appellerait '' Ajustement structurel autonome''.Peu importe le nom qu'on donnerait à mon cri du cœur . Une seule chose est certaine ,Haïti est un pays en faillite . La gourde n'aura plus de valeurs dans les cinq prochaines années si on ne fait rien . Et si on continue à diriger Haiti sous la pression des pays étrangers . Et si on choisit de mettre le focus sur les élections au lieu de faire avant toute chose le redressement national dont Haïti a besoin ici et maintenant . On continuera à tourner en rond pour encore deux cents ans.
Nous avons besoin de réduire la taille de l'état. Nous n'avons pas besoin 140 législateurs pour parlementer à l'assemblée nationale . Les missions diplomatiques haïtiennes à l'étranger n'ont pas besoin d'employer tout ce personnel avec une masse salariale approximative de deux millions de dollars us par mois . Nous n'avons pas besoin tous ces ministres pour gérer un budget national plus petit qu'un budget d'une université américaine . Nous n'avons pas besoin un état qui gonfle sa bureaucratie pour acheter des votes ou pour récompenser ses amis politiques . Nous n'avons pas besoin d'un état avec des élites intellectuelles vieillissantes pour maintenir le statut quo dans ce nouveau paradigme . Le développement d'un pays ,c'est autre chose qu'une élection à 55 millions de dollars que nous n'avons pas ici et maintenant .
Si j'étais à la place de Privert , j'aurai enclenché la Réforme dont l’état haïtien a besoin en le soumettant à un régime draconien et cela de manière globale : politique , économique et sociale .J'aurais organisé les élections quand j'aurais terminé ce travail titanesque de redressement national quoi qu'on pense l'international . Cela s'appelle du leadership situationnel . J'aurais essayé de faire autrement ...